Japon : le wagyu se remet de la Covid-19
La race bovine japonaise renommée se porte mieux, maintenant le choc du premier confinement encaissé.
La race bovine japonaise renommée se porte mieux, maintenant le choc du premier confinement encaissé.
Les prix du célèbre bœuf japonais haut de gamme avaient fortement souffert de la pandémie l’an dernier, puisque l’arrêt de la restauration hors domicile avait plombé la demande. Depuis la fin 2020 le marché s’est amélioré. Ainsi, sur le marché de gros de Tokyo, la carcasse de bœuf wagyu s’échangeait 23 $/kg contre 14 $ pour les carcasses d’animaux croisés, en moyenne sur les cinq premiers mois de 2021, selon les calculs de l’USDA. Les abattages de mâles de race wagyu devraient progresser de 4,5 % cette année, et la hausse serait de 5,2 % sur les femelles. Les abattages ont été plus dynamiques au premier semestre sous l’effet d’un rattrapage, la hausse sera plus contenue au second.
La consommation de viande bovine est restée très en dessous de ses niveaux d’avant-Covid, rapporte l’USDA. Cette viande est notamment consommée dans la restauration hors foyer, qui souffre toujours des mesures sanitaires.
Les exportations japonaises de wagyu pourraient se développer, portées par la demande émanant de Hong Kong, des USA et de Taiwan. Le Japon est néanmoins un très grand importateur de viande bovine, ses achats ont atteint 393 000 tonnes équivalent carcasse au premier semestre, ses envois ne totalisant que 4 800 tonnes sur la même période.